Montre bracelet de plongée, automatique de type Amphibia, produite par la Fabrique de Montre de Tchistopol
Mentions sur le cadran : «Молодая гвардия», « Jeune Garde », avec le logo de livres stylisés de la maison d’édition de ce nom. Le logo de la marque Vostok figure aussi sur le cadran.
Boîtier en acier inox, fermeture du fond à bague (6 mors)
Gravure sur le fond : 395922, Амфибия, водонепроницаemыe 200M (étanche à 200 mètres), противоударные (antichoc).
Mécanisme : Vostok 2409A
Date de fabrication : 1991 ou 1992
Diamètre sans couronne : 40mm
Largeur avec couronne : 43mm
Dimension de corne à corne : 45mm
Épaisseur :14mm
Entre-cornes : 18mm
Le 10 octobre 1922, le Comité central de la Jeunesse communiste (Komsomol) a résolu de fonder à Moscou la maison d’édition coopérative « Jeune Garde » (Molodaya Gvardiya, «Молодая гвардия») dans le but d’éduquer et d’élever la jeunesse. En 1923, la maison d’édition s’est installée dans son propre bâtiment au 21 de la rue Suschevskaya – où elle se trouve encore aujourd’hui. Au cours de sa première année, 90 livres et brochures ont été publiés, pour un tirage total de 584 000 exemplaires. La maison d’édition allait ensuite également publier des périodiques de plus en pus varié (y compris un périodique en braille).
Dans les années 1930, « Jeune Garde » est devenu la seconde maison d’édition en importance de l’URSS, juste derrière les « Gosizdat CCCP », la maison d’édition d’état.. C’est la « Jeune Garde » qui a publiés des œuvres aussi célèbres que Comment l’acier fut trempé (1932) de Nikolai Ostrovsky, Tchapaïev (1935) de Dimitry Fourmanov et Pierre le Grand (1937) d’Alexei Tolstoï. A partir de 1925, « Jeune Garde » publie le journal La Pravda des Pionniers. Le tirage qui était initialement de 20 000 exemplaires, est passé à 10 millions à la fin des années 1980.
En 1938, « Jeune Garde » reprend la série « Vies de personnes remarquables », fondée en 1890 par l’éducateur russe F.F. Pavlenkov et poursuivie en 1933 par Maxime Gorki. Les livres de la série, créés par Pavlenkov, avaient un contenu inhabituellement volumineux. Jusqu’en 1938, 87 livres avaient été publiés dans cette collection, et jusqu’au 22 juin 1941, il y en a eu 28 de plus et sa diffusion et son influence sur le public des lecteurs avaient beaucoup augmenté. Le succès s’expliquait d’une par par la soif de connaissance de la jeunesse soviétique, et par la qualité de cette série associant exactitude scientifique, haut niveau littéraire et divertissement. Cette série reste la plus importante collection de biographie de l’histoire de l’édition mondiale.
Lors de l’invasion hitlérienne, 250 travailleurs de « Jeune Garde » sont partis au front, près d’un tiers d’entre eux ont été tués. Lorsque les fascistes se sont approchés de Moscou, la maison d’édition et son imlprimerie ont été évacuées à Oufa. C’est là qu’est organisée la publication de nouvelles séries, « L’art du combat », « Bibliothèque militaire du Komsomol », « Bibliothèque des partisans ». Ces livres étaient de petite taille afin que les soldats puissent les glisser dans la poche de leur manteau d’uniforme.
Le nombre de titre et les tirages de « Jeune Garde » n’ont cessé de croître dans les années 1960 et 1970: biographies, poésie, prose, fiction, contes, mémoires, romans policiers et livres historiques ont été imprimés par dizaines de millions. La chute de l’URSS a vu une forte baisse de la circulation des livres, et de nombreuses séries ont cessé d’exister. Une société par action, l’OJSC « Jeune Garde » a été créée en 1991. Elle existe encore aujourd’hui et a repris la publication de nouveaux titres de la série « Vies de personnes remarquables ». Elle fête en 2022 son centenaire, « Jeune Garde » est la plus ancienne maison d’édition russe existant à ce jour.