Molnija 3602 « 60 ans de protection contre les incendies »
Montre de poche type « savonnette », commémorative, produite par la Fabrique de Montres de Tcheliabinsk
Modèle produit en l’honneur de « 60 ans de protection contre les incendies ». «60 Лет Пожарной Охране».
Boîtier de laiton chromé à fond clipsé
Mécanisme : Molnija 3602 à 18 rubis
Date de fabrication : 1978
Diamètre sans couronne : 49mm
Longueur avec couronne : 60mm
Épaisseur (avec la gravure) : 13mm
Dès le 17 avril 1918, le décret « sur l’organisation des mesures nationales de lutte contre les incendies » a été publié et signé par Lénine. Ce jour, qui voit la naissance du service soviétique de lutte contre les incendies, fait du 17 avril la journée qui célèbre les pompiers.
Après la fin de la guerre civile, le service des pompiers a commencé à se doter activement de nouveaux équipements. Si, en 1922, Moscou ne comptait que 30 camions de pompiers, dont l’équipement était très médiocre, en 1926, la ville disposait de 85 camions de pompiers, dont 32 étaient équipés de pompes à incendie et 12 d’échelles mécaniques. Dix ans plus tard, au milieu des années trente, toutes les brigades de pompiers étaient équipées de voitures, et la traction hippomobile était tombée dans l’oubli.
Pratiquement dès le début de son existence, la protection contre les incendies a été transférée au Département principal des services communaux du NKVD. En 1934, la direction principale de la protection contre les incendies a été créée au sein du NKVD de l’URSS. Pour protéger les installations industrielles importantes et les grands centres administratifs, le service d’incendie paramilitaire du NKVD est créé.
En 1936, le Laboratoire central de recherche sur les incendies a été créé. En 1937, le laboratoire a été réorganisé pour devenir l’Institut central de recherche sur la protection contre l’incendie. Ce laboratoire concevra de nouveaux types d’équipements de lutte contre l’incendie, le développement de moyens et de méthodes d’extinction des incendies : véhicules d’extinction chimique et au dioxyde de carbone, échelles automatiques, stations de projecteurs, véhicules de communication et de contrôle, etc.
À la veille de la guerre, les pompiers du pays constituaient une force organisée sérieuse. Par exemple, à Moscou, avant la guerre, il y avait 40 équipes de pompiers paramilitaires du NKVD pour la ville et 12 pour l’oblast. Les sœurs et les épouses des pompiers partis au front ont travaillé dans les corps de pompiers. Dans la ville assiégée de Leningrad, des brigades entières de pompiers étaient composées de femmes. Des ordres et des médailles ont été décernés à 31832 membres des unités de pompiers pour leur activité pendant la guerre.
En 1947, les Cours supérieurs techniques de lutte contre l’incendie ont été organisés sur la base de l’École technique de lutte contre l’incendie de Moscou. Des écoles techniques de lutte contre l’incendie ont été créées à Leningrad, Sverdlovsk, Kharkov, Lvov, Ivanovo et Irkoutsk. En 1957, la faculté des ingénieurs en technologie de protection contre les incendies et en sécurité a été créée et est devenue une partie de l’école supérieure du ministère de l’intérieur de l’URSS.
Dans les années 60, de nouvelles grandes entreprises industrielles et agricoles sont apparues, de nouveaux gisements de pétrole et de gaz ont été exploités, des raffineries de pétrole géantes et des oléoducs et gazoducs ont été construits. Les nouvelles installations créent de nouvelles menaces et nécessitent une approche appropriée des questions de sécurité incendie. Une grande importance est accordée à la prévention des incendies, au développement du volontariat des pompiers et à la création de brigades de pompiers volontaires.
C’est grâce à la puissance de la protection contre les incendies et à l’organisation du système de défense civile qu’il a été possible de faire face aux incendies massifs de l’été exceptionnellement sec et chaud de 1972. À cette époque, des incendies de forêts et de tourbières ont fait rage sur une superficie de 1 800 000 hectares. Environ 360 000 personnes ont été impliquées dans la lutte contre les incendies, dont plus de 100 000 militaires de la protection civile, du génie et d’autres troupes, ainsi que jusqu’à 15 000 unités d’équipement.
Dans la première moitié des années 1980, les pompiers de l’URSS comptaient environ 200 000 personnes et 150 000 pompiers paramilitaires. Ils étaient armés d’environ 30 000 véhicules de lutte contre l’incendie de différents types.
Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur de la quatrième tranche a explosé à la centrale nucléaire de Tchernobyl. Les 28 pompiers de garde et leur commandant ont été les premiers à subir le choc. Le gigantesque incendie alimenté par l’importante masse de graphite présente dans le cœur du réacteur dura près d’une semaine. 600 pompiers participèrent à cette extinction, exposés à une chaleur intense et à la radioactivité. Pour le courage dont ils ont fait preuve à cette occasion, trois pompiers : les lieutenants V.P. Pravik, V.N. Kibenk et le chef de la brigade des pompiers, le major L.P. Telyatnikov, ont été élevés au rang de Héros de l’Union soviétique.
