Zaria 1601A animée « Renard et Kolobok »

(collection B. Hanoï)

Montre bracelet mécanique pour enfant à cadran animé de la Fabrique de Montres de Penza
Marque : ЗАРЯ (Zaria)
Cadran illustrant le conte du renard et de la galette Kolobok
Boîtier : Laiton chromé type 2051
Fond clipsé et gravé 557607
Mécanisme : Zaria 1601A à 17 rubis.
Il n’y a pas de trotteuse mais le mécanisme correspondant anime sur le cadran la galette Kolobok
Mentions sur le calibre : 1601A et 17 JEWELS sur le rochet et SU sur le pont
Date de fabrication : Années ’80
Largeur sans couronne : 21mm
Largeur avec couronne : 23mm
Dimension d’attache à attache : 25mm
Épaisseur : 0,8mm
Entre-cornes : 8mm
Avec bouclier anti-magnétique.

C’est un conte, qui figure parmi les Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev (édition originale de 1873).
En voici le résumé:
Un vieux demande à sa vieille de lui cuire un kolobok. En cherchant bien, la vieille retrouve deux poignées de farine avec lesquelles elle confectionne un beignet rond (ou une galette), qu’elle met à refroidir sur le bord de la fenêtre. Au bout d’un moment, le kolobok s’anime, se met à rouler, et prend la clé des champs. Il rencontre un lièvre qui s’apprête à la manger, mais il lui propose d’écouter plutôt sa chanson : On m’a râclé dans le coffre, on m’a ramassé dans la maie, on m’a mélangé avec de la crème, on m’a frit dans de l’huile, mis à refroidir à la fenêtre, j’ai échappé au vieux, j’ai échappé à la vieille, à toi, lièvre, ce ne sera pas bien malin d’échapper !, et il disparaît. La scène se répète avec un loup, un ours (à chaque fois, Kolobok ajoute un vers à sa ritournelle), et enfin avec un renard ; mais celui-ci, au lieu d’annoncer tout de go comme les autres animaux « je vais te manger », commence par saluer et complimenter le kolobok avant d’écouter sa chanson. Il lui dit alors qu’il est vieux et qu’il entend mal, et demande au kolobok de réinterpréter la chanson en se plaçant sur son museau afin qu’il l’entende mieux ; puis enfin sur sa langue. Bêtement, le kolobok saute sur la langue du renard et celui-ci l’avale.

Deux illustrations de ce conte:

La même montre dans la collection Dashiell: