Souhaitant maîtriser son approvisionnement en ébauches Roskopf, la société Cupillard-Vuez & Rieme, de Morteau, fait dessiner par le Cetehor (Centre technique de l’Industrie horlogère), à Besançon, un calibre (CVR 45) et réaliser l’outillage nécessaire à cette production, qu’elle confie aux Ets Parrenin, de Villers-le-Lac. Intéressée par ce calibre, la société André Charpier, de Morteau également, se rapproche d’elle et, le 11 mars 1970, toutes deux créent le groupement d’intérêt économique (GIE) Montres Espéranto et la marque CRC (Courage Rayonnement Concentration). Leur meilleur mouvement de CRC était le CRC 960 (source).
La marque Esperanto a d’abord été déposée par Cupillard-Vuez & Rieme, puis par une société dédiée, « Montres Esperanto », toujours basée à Morteau.
L’exemplaire ci-dessous emboite un CRC 960.
Celle-ci également:
Ainsi que celle-ci et toutes celles que j’ai vu jusqu’ici sur le net:
Or, voici une Esperanto qui a clairement la même facture mais qui emboîte un Raketa 2609.
On pourrait penser qu’il s’agit d’une pièce unique ayant fait l’objet d’un réemboitage.