Les marques Rodina (Родина), Orbita (Орбита) et Kosmos (Космос)

Les Rodina (Родина, « patrie »), Orbita (Орбита, « orbite ») et Kosmos (Космос, « cosmos ») sont les premières générations de montres soviétiques à remontage automatique. Elles ont toutes et conçues et produites par la 1ère Fabrique de Montres de Moscou.

Les montres Rodina sont apparues en 1956 et elles étaient animées par le premier mouvement automatique soviétique jamais fabriqué : le calibre 2415A à 22 rubis. Il s’agissait essentiellement d’un mécanisme de remontage automatique vissé sur un mouvement à remontage manuel, le ЧH-44M (2409) à 17 rubis qui équipait les Kirovskie. Le style des Rodina était celui des Kirovskie, (avec boîtiers-crabe et cadrans audacieux).

Une Rodina (collection Dashiell)

La marque Orbita a été lancée en 1962 avec un mouvement automatique de 29 rubis, le calibre 2415. Il s’agissait d’une refonte complète du mécanisme du Rodina. D’une finesse impressionnante avec seulement 3,9 mm d’épaisseur, d’une conception très élégante, avec un le train d’engrenages et le mécanisme de remontage automatique construits sur le même plan. Seul le rotor de remontage s’élève au-dessus des ponts. C’était également le premier calibre soviétique à remontage bidirectionnel.

Une Orbita (collection Dashiell)

La marque Kosmos (Космос, qui signifie « cosmos ») a été lancée en 1963 avec un mouvement automatique de 29 rubis, le calibre 2416. Il s’agissait du 2415 « Orbita » avec une complication de date (ce qui entraînait une légère augmentation de l’épaisseur : 3,9 mm contre 4,5 mm). La date à aiguille de la Kosmos est une méthode originale d’affichage de la date ; le croissant de lune à l’extrémité de cet indicateur de date complète le thème du cosmos.

Une Cosmos (collection Dashiell)

En 1964, toutes les montres produites par la 1ère Fabrique de Montres de Moscou ont pris la marque Poljot. Les Orbita produites sous la marque Poljot,varient des Orbita proprement dites par un fond vissé en deux parties estampillé en anglais (plutôt que le fond encliquetable, similaire à celui de la Kosmos, et estampillé en cyrillique), et par l’absence du logo de la fabrique sur le rotor (cette absence caractérisant aussi les Kosmos devenues des Poljot).

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