En 1966, la marque Sekonda est déposée au Royaume-Uni par le MGO Chasprom, via la société britannique Time Products Ltd, pour y importer et vendre au Royaume-Unis , sous cette marque Sekonda, d’abord des Poljot, puis des Raketa, des montres pour femmes Zaria, des Slava, des Luch, des chronomètres Strela, et d’autres.
pour en savoir plus sur le MGO Chasprom
Ces montres de qualité, fiables et bon marché, rencontrent un grand succès.
Les Sekonda firent aussi leur apparition sur le marché intérieur soviétique, fortes de la réputation d’un produit destiné à l’exportation (aux critères de qualité supérieurs). Les montres de la série spéciale Sekonda de luxe étaient offertes en récompenses aux sportifs, artistes, scientifiques et travailleurs méritants.
En 1978, Sekonda vend sa millionième montre en Grande-Bretagne.
A la fin des années ’70, Sekonda fait également assembler des montres à Hong Kong (avec des pièces soviétiques).
Au milieu des années ’80, la production de Hong Kong commence à intégrer des composant asiatiques dans les montres à quartz.
En 1986, les lignes de production de Hong Kong n’intègrent plus aucune pièce soviétique, mais, la production des montres en URSS pour Sekonda se poursuit en parallèle et en 1988 Sekonda devient la marque la plus vendue au Royaume-Uni (elle l’est encore aujourd’hui).
Les campagnes publicitaires de Sekonda sont restées célèbres. En 1986 il y a la vidéo où l’on voit une Sekonda sortir intacte d’une passage sous un rouleau compresseur.
Sous le slogan « méfiez-vous des imitations chères », le groupe Madness tourne un clip publicitaire pour la marque:
Suite à la fin de l’URSS, en 1993, Time Products renonce à la production russe. Les Sekonda ne sont plus produites qu’en Asie.
Le site actuel de Time Products Limited
Times Products était lié à la Elco Clocks & Watches Limited.
Cette société, fondée en 1945, importait essentiellement des mécanismes suisses, mais aussi des mécanismes soviétiques. Il existe de très rares Elco emboîtant un calibre soviétique.
Elco va déposer plusieurs marques de montres, dont Contima.
Certaines Contima emboîtant elles aussi des mécanismes soviétiques, mais aussi suisses et français.