Plusieurs entreprises horlogères suisses ont offert leurs montres aux sportifs soviétiques lors d’événements organisés en dehors du bloc communiste, à titre d’opération promotionnelle.
En 1966, Enicar a fourni des montres aux membres de l’équipe nationale soviétique de football participant à la Coupe du monde en Grande-Bretagne. L’URSS a terminé à la quatrième place après avoir perdu contre le Portugal lors du match de barrage pour la troisième place.
Le 13 avril 1983, les équipes de football suisse et soviétique se retrouvent en avril 1983 pour un match amical organisé à Lausanne. Les deux équipes sont en plein éliminatoires pour l’Euro 1984. L’équipe soviétique ne va échouer qu’à un seul point de la qualification, devancée par le Portugal. La Suisse va terminer à la seconde place de son groupe derrière la Belgique, mais devant l’Allemagne de l’Est et l’Écosse. Lors de cet amical, l’Union soviétique l’emporte 0-1. Pas rancuniers, Aubry Frères offrait des Doxa aux joueurs de football soviétiques venu jouer ce match.
Mais c’est surtout grâce au chronométrage sportif que quelques marques ont obtenu la garantie d’une véritable exposition médiatique sur le territoire soviétique. Swiss Timing, qui regroupe à l’époque Omega, Longines et Heuer-Leonidas, remporte le contrat pour les Jeux olympiques de Moscou en 1980.
Des chronomètres Heuer tels que la Trackmaster ont été commandés pour tous les événements sportifs chronométrés, ils portent le logo des Jeux. Produite cinq ans seulement avant le rachat de Heuer par TAG en 1985, ils furent parmi les derniers chronomètres à être orné du seul logo Heuer.