Deux photos de l’Agence TASS de 1973, la première de la Fabrique de Montres de Minsk, la deuxième de la Deuxième Fabrique de Montres de Moscou.
C’était d’avant le numérique: les agences de presse remettaient aux journalistes et aux rédactions de grands clichés avec une proposition de légende très détaillées. Les images retenues par les rédactions passaient à la caméra de reproduction et les légendes étaient, elles, reprises, réécrites ou résumées.
Le 7 septembre 1918, l’Agence télégraphique de Pétrograd (ATP), qui était la seule agence de presse d’État depuis 1914, devient l’Agence de presse télégraphique russe (APTR). Et le 25 juillet 1925, elle devient l’Agence télégraphique de l’Union soviétique (Телеграфное агентство Советского Союза, Telegrafnoïe aguentstvo Sovietskogo Soïouza: TASS), par un décret du Præsidium du Soviet suprême de l’Union soviétique. Durant l’ère soviétique, Tass est la seule source d’informations de tous les médias présents en Union soviétique.
Durant le milieu des années 1980, Tass est à son apogée et comprend quatorze antennes régionales, des bureaux et des correspondants dans 110 pays, avec une parution journalière de 750 pages de nouvelles, traduites en huit langues. Elle emploie près de 5000 personnes, dont environ 1000 journalistes.