Il y a eu de nombreuses montres Avalon, qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, et que l’on peut classez en trois groupes.
La Avalon Watch C° a été enregistrée par la N. Engel & C° à New York, en 1927. Durant les années ‘50, le marché des montres a explosé aux USA, et il y a eu des importations en masse de montres suisses, et notamment des Avalon, pour rencontrer cette demande. La plupart d’entre elles étaient vendues dans des supermarchés ou par des bijoutiers indépendants. La N. Engel & C° et la e la Schein Louis C° ont dû se lier d’une manière ou d’une autre puisqu’il sembla qu’Avalon soit devenue une marque de la Banner Watch C° (dépendant de la Schein Louis C¨) et importées par Schein & Engle (New-York).
Dans les années ‘50 apparaissent des Avalon de la société Erich Lacher, basée à Pforzheim (RFA).
Dans les années ‘60 apparaissent des Avalon « made in England » emboitant un calibre maison Smiths 1200. Avalon était une marque de la grande société britannique Smiths Watch
Dans les années 70 apparaissent des Avalon fabriquée en URSS (Tchaïka 1601A, Vostok 2209 et des Vostok 2214) mais aussi ces Avalon fabriquée en RDA par Ruhla.
Ces Avalon étaient destinées au marché occidental (cf les mentions en français sur le cadran de la mienne).
Il n’est pas clair si les Soviétiques et les Est-Allemands profitaient simplement de la notoriété de la marque (les Avalon suisses importées en masse aux USA avaient la réputation de montres de bonne qualité), ou si la société suisse (ou ouest-allemande?) avaient commandé cette production pour la commercialiser.
Depuis, la marque a été reprise pour diverses montres japonaises ou chinoises encore importées et mises sur le marché. Une nouvelle société Avalon Watch C° a été fondée à Londres où elle propose des montres produites à bas prix en Asie et, pour tout embrouiller, Avalon est aussi un fréquent nom de modèle dans la gamme de différentes marques connues (Nodus, Citizen) ou obscures…
Alors pourquoi autant d’occurrence pour Avalon ? Avalon est l’’île légendaire où vivait la fée Morgane et où est emmené le roi Arthur blessé dans sa dernière bataille. Son nom est très évocateur dans la culture anglo-saxonne (dans la poésie de Yeats e.a.).