Le premier appareil de ce type est le modèle ППЧ-4, produit dans l’après-guerre par la Fabrique Expérimentale « FrizPribor » (Опытный завод « Физприбор ») de Moscou, une fabrique qui produisait du matériel pédagogique et des équipements de laboratoire.
Les fabriques de montres soviétiques disposèrent après-guerre d’un appareil très pratique de conception nationale, le modèle ПЧЧ-4, qui combinait des dispositifs acoustiques, électromécaniques et électroniques pour réguler et vérifier les montres. L’appareil comparait la fréquence des oscillations du balancier de la montre testée avec la fréquence des signaux d’un oscillateur radio. Cela permettait une vérification non seulement précise, mais aussi rapide.
La montre à tester est placée dans le support du microphone. Les oscillations du balancier de la montre créent des vibrations mécaniques et le microphone les convertit en signaux électriques. Ces signaux étaient acheminés vers un amplificateur. Les signaux électriques amplifiés sont ensuite transmis à l’entrée du transducteur. Le transducteur fonctionne comme une valve. Lorsqu’il est déclenché par un petit courant, il contrôle un courant plus important. En conséquence, la sortie du convertisseur produit des impulsions de courant de grande amplitude et de forme presque en U, et leur fréquence est égale à la fréquence de l’oscillation du balancier.
Le ППЧ-4 fut produit jusqu’à la fin des années ’60.
Le modèle qui lui succéda était le ППЧ-7. Il fonctionne selon le même principe. Une variante, le modèle ПЧ-7М possède un système sans contact pour la mise en marche de l’enregistrement du diagramme lorsque la montre est posée sur le microphone et l’arrêt automatique du moteur électrique après le retrait de la montre du microphone.
Pour en savoir plus sur le vérificateur ППЧ-7
Dans les années ’80, pour vérifier la précision des montres électroniques, la Fabrique de Montres de Tchéliabinsk conçut et mit en production le vérificateur П-159. Sa production allait durer après la chute de l’URSS.