Pour l’Allemagne, une société apparait directement comme jouant le rôle central dans l’importation et la comercialisation des montres et autres produits horlogers soviétiques: la KUCO-Corsar-Handelsgesellschaft mbH.
La KUCO-Corsar-Handelsgesellschaft mbH a été fondée à Hambourg le premiert trimestre 1975 et a été mise en liquidation le premier trimestre 1998.
Elle avait été précédées de deux entreprises dont elle est la continuité, la Corsar Uhrenvertriebs- Gesellschaft mbH et la Ultratek Dentalvertriebsgesell- schaft m.b.H. Comme leur nom l’indique, la première importe des produits horlogers, la seconde du matériel de dentisterie. La société est citée en 1979 parmi les entreprises important des réveils-matins soviétiques visées par une procédure anti-dumping de l’UE.
Mais les activités d’importations de la KUCO-Corsar étaient visiblement larges : un document de L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture de 1982 la compte parmi les grandes sociétés importatrices de poisson congelé que l’on peu supposer d’origine soviétique.
Les montres et horloges importées par la KUCO-Corsar-Handelsgesellschaft se divisent (au moins) en deux marques :
1. Les CORSAR
Elles masquent soigneusement leur origine et, sur le cadran, l’indication technique est noté parfois en allemand (Steine pour rubis), parfois en anglais, parfois en un mix des deux (Steine + Shockproof).
La marque Corsar (« corsaire ») s’écrit de deux manière: en fines majuscules dans un premier temps (des années ’70 au début des années ’80), en cursives grasses pour les plus récentes (à partir du début des années ’80).
A la différence des Corsar, sur les KUCO, les indications techniques sont toujours indiquées en anglais sur le cadran. Les KUCO semblent avoir été ré-exportées à l’intérieur de l’UE par la KUCO-Corsar-Handelsgesellschaft mbH (ou par une autre société?). C’est ainsi que des réveils KUCO se sont retrouvé sur le marché grec.